Qui est cette véhémente et audacieuse dame de fer, Maïmounatou CAMARA ?

Qui est cette véhémente et audacieuse dame de fer, Maïmounatou CAMARA ?

Maïmounatou CAMARA est une jeune dame guinéenne, valeureuse, brave, courageuse et guerrière. Maïmounatou est célibataire âgée de 25 ans, elle est très douée. Une jeune Dame de 25 ans très charismatique avec pleins des talents.

Née et grandit à Conakry avec ses frères et sœurs, elle est courtisane, judicieuse, sage, dynamique, fonceuse et logique dans sa nature. Une jeune femme pleine d’ambition et pleine des rêves pour un changement positif du monde entier et son contient africain en particulier.

Cursus scolaire et universitaire de Madame Maïmounatou,

Elle a commencé son école primaire au SOLEIL LEVANT de taouyah (maternelle). Ensuite entre successivement au groupe SCOLAIRE AMADOU SYLLA de cobaya d’où elle a fait le collège et le lycée ou elle a passé son baccalauréat puis orienté par la suite à l’Université Générale Lansana Conté De Sonfonia Conakry à la Faculté des Sciences Juridiques et politique, département droit ou elle a obtenu sa Licence ensuite le Master.

Parcours et vie actuelle de cette audacieuse et brave Maïmounatou :

Présidente de l’association « ACTION POUR LA FEMME » de Guinéen ;

Vice-présidente de L’ONG  » l’ENVIRONNEMENT NOTRE SANTÉ »,

Également membre d’Amnesty International Guinée Membre du mouvement de plateforme de la société civile Guinéenne.

Elle est tout de même, militante engagée pour le Droit des Femmes et de la jeune Fille en république du Guinéen.

A cet effet, elle a été successivement la chargée à l’éducation de la campagne » GIRLS to LEADER » de l’ancienne ministre des sports Domaine, ce beau moment lui a permis de réaliser un projet dénommé ‘ » FEMME LEADER ENGAGEE’’ en Afrique.

Secrétaire générale de la « STRUCTURE VOLONTÉ UNIE » en Afrique ;

Coordinatrice du mouvement RASSEMBLEMENT DES JEUNES RÉPUBLICAINS de Guinéen ;

Vice-présidente à l’éducation du Club GAVEL DE TOASMASTER INTERNATIONAL.

Elle a été également assistante au cabinet d’avocat AID de Me DRAME et au cabinet d’huissier étude Me SEKOU KIETA dans son pays le Guinéen.

Cependant, Madame Maïmounatou est aujourd’hui assistante au service juridique du ministère de la santé. « J’aime travailler dans l’ombre, ce que je fais, c’est ne pas pour la publicité mais plutôt par passion, que les gens connaissent mon travail ou pas ».

Maïmounatou est invitée pour le mois d’août prochain à participer à un événement Scientifique du nom de « WORLD POULTRY CONGRESS  » au palais des Congrès à Paris. Elle reste un symbole, un modelé de référence et une source d’inspiration pour la nouvelle génération de son pays et de l’Afrique en générale.

Cependant, pour toute personne désirant réaliser des projets en Guinéen, elle est disponible et prête à lui accompagner.

Quelle gigantesque bravoure d’une-t-elle jeune femme ?

Vanessa Moungar, Lauréate du prix Margaret 2020

Vanessa Moungar, Lauréate du prix Margaret 2020

Lauréate du prix Margaret 2020 : « Il faut faire confiance aux femmes pour se relever du Covid-19 » Vanesssa Moungar , lauréate du prix Margaret 2020,directrice du département genre, femme et société civile à la Banque africaine du développement .Elle est également membre du conseil présidentiel pour l’Afrique.

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Le confinement n’aura pas eu raison des prix Margaret 2020 : pour la 7e année, ce 21 avril, ils ont récompensé la créativité, l’innovation et l’audace de femmes dans le domaine du numérique. Entretien avec Vanessa Moungar, lauréate du prix 2020 et directrice du département genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement.

  • Malgré le confinement et la crise, la Journée de la Femme Digitale n’a pas renoncé, le 21 avril dernier, à décerner ses prix Margaret. Ces prix qui doivent leur nom à Margaret Hamilton, mathématicienne américaine qui travailla sur les missions Apollo, récompensent des femmes porteuses de projets novateurs dans le domaine du numérique. « Si les femmes sont toujours en minorité dans le numérique, les Margaret, ces rôles modèles, font bouger les choses et sont prêtes à emporter une nouvelle génération dans leur sillage : la génération JFD« , rappelle Delphine Remy-Boutang. Responsable de l’agence the Bureau et cofondatrice de la Journée de la Femme Digitale, elle animait la soirée en « visiocérémonie » :

Parmi plus de 340 candidatures venant d’Afrique et d’Europe, un jury de dix composé d’experts du numérique, femmes et hommes, a fait un choix difficile parmi les porteuses de projets numériques répondant aux grands enjeux de notre société que sont le développement durable, l’explosion démographique, le traitement de l’information, la transformation des systèmes éducatifs, de santé ou les modes de transport, etc.. 

Pour cette cuvée 2020, six femmes ont été primées  pour leurs actions, ces dernières années, en faveur d’une meilleure représentation des femmes du monde et de leur émancipation socio-économique et professionnelle.

Les Margaret 2020 sont : 

  1. Afua Osei(She Leads Africa) ;
  2. Aline Muylaert(Citizenlab);
  3. Jacqueline Mukarukundo (Wastezon);
  4. Karen Vernet(Printemps.com);

Vanessa Moungar(Banque Africaine du Developpement);

Anastasia Mikova(Film Woman).

Directrice du département genre, femmes et société civile à la Banque africaine de développement, Vanessa Moungar remporte à 36 ans le Margaret Intrapreneur Afrique, notamment pour avoir organisé le Global Gender Summit. Objectif de cette plate-forme de dialogue entre scientifiques, politiques, universitaires… : examiner l’impact des différences de genres et socio-culturelles sur la productivité, partager les meilleures pratiques et catalyser les investissements afin d’accélérer les progrès en matière d’égalité des sexes et d’autonomisation des femmes en Afrique et dans le monde.

Vanessa Moungar a partagé avec Terriennes son regard sur la crise sanitaire, les femmes africaines et les perspectives économiques d’une planète sonnée par la pandémie.

Entretien avec Vanessa Moungar

Quel impact économique la crise sanitaire aura-t-elle sur les femmes en Afrique ?

Avec la crise du Covid-19, plus le temps passe, plus l’impact économique est énorme. C’est une tragédie pour l’Afrique, même si le nombre de cas reste inférieur, car l’impact économique est énorme, surtout pour les populations plus vulnérables. Les Etats africains ne peuvent pas mettre en place les filets de sécurité sociaux suffisants pour tous. Or les femmes sont plus exposées, car elles représentent la majeure partie du personnel médical. Leur position socio-économique est plus fragile, aussi, car elles travaillent beaucoup dans les services et le commerce, directement affectés par les mesures de confinement, et qu’il leur reste une charge accrue à la maison, sans compter la recrudescence des violences.

‘’Quand une femme gagne de l’argent, elle réinvestit 90 % de ses revenus dans l’éducation et les soins à la famille, contre 35 % pour les hommes’’.

Comment les femmes peuvent-elles se saisir de la nouvelle donne pour s’autonomiser ?

La question de fonds, c’est comment va-t-on reconstruire le tissu économique et quelle est sa résilience ?  Les femmes sont des actrices majeures de la reconstruction, car elles sont les garantes de l’avenir d’un pays : quand une femme gagne de l’argent, elle réinvestit 90 % de ses revenus dans l’éducation et les soins à la famille, contre 35 % pour les hommes. S’il faut faire confiance à quelqu’un pour se relever de la crise du Covid-19, c’est bien aux femmes !

Il faut donc des mécanismes pour relancer l’activité des femmes. A commencer par des investissements dans l’infrastructure numérique. Car une grande partie des femmes sont numériquement exclues, alors que les secteurs dans lesquelles elles sont le plus présentes – commerces et services – dépendent largement du numérique en temps de crise. Ce sont les services et les petits commerces qui ont le numérique incorporé qui s’en sortent le mieux en confinement. 

Le numérique est donc la condition de l’autonomisation des femmes ?

Le continent est jeune, d’où sa créativité numérique : regardez toutes les applis qui sont créées ! Si vous avez une activité, on s’en aperçoit à l’heure du confinement, seul le numérique est viable. Voilà qui devrait pousser les femmes vers le numérique. En plus, grâce aux femmes connectées, on connaîtra mieux les besoins des communautés sur le terrain et on pourra proposer des solutions. Mais pour cela, il faut une connexion pour toutes. C’est une décision qui doit venir des gouvernements, une décision dont l’impact potentiel rejaillira sur tous les secteurs de l’économie. 

L’accès au financement reste crucial : il existe déjà des programmes de crédit pour les femmes, mais aux yeux des banques, les femmes sont encore perçues comme des investissements risqués. Simplement parce que le cadre socio-économique ne leur est pas favorable.

L’un des principaux objectifs de la Banque africaine de développement, c’est de changer cette perception en garantissant les prêts aux femmes – un programme soutenu par le G7. Il est important de souligner que le problème se situe surtout au niveau des crédits à court terme : quand une femme a besoin d’une machine ou de personnel pour transformer ses tomates en jus, par exemple.

Au-delà du numérique, que faut-il aux femmes d’Afrique pour tenir debout ?

Il est maintenant primordial que les femmes soient présentes dans les sphères de décision. Les instances qui décident doivent être représentatives de la population,  quelles que soient les décisions à prendre. Cela est d’autant plus criant en Afrique où, sur 54 pays, plus aucun, aujourd’hui, n’est dirigé par une cheffe d’Etat. Ce sont les hommes qui prennent les décisions et il n’y a pas de diversité, ni de genre ni de race, parmi les instances dirigeantes.

Pour changer cela, il faut favoriser l’accès des femmes à la formation, à travers des soutiens à l’éducation des filles ou des hubs d’innovation. Et le rôle des gouvernements, c’est de créer un cadre favorable, en amendant les lois qui empêchent l’autonomisation des femmes. Aujourd’hui, toutes les Africaines devraient pouvoir ouvrir un compte en banque sans l’autorisation de leur mari et avoir un accès à l’héritage égal à celui de leurs frères, de leurs oncles…

‘’Cette crise nous rappelle notre vulnérabilité commune – tant qu’un pays est affecté, aucun ne peut se croire en sécurité.’’

Quel est le rôle de la communauté internationale dans cette autonomisation ?

Sur le continent africain, et au-delà, on réalise maintenant à quel point nous sommes interconnectés. On avait oublié notre condition humaine. Autrefois, des communautés pouvaient être frappées par des tragédies, mais on n’avait pas peur, on ne pleurait pas pour les mêmes raisons dans le monde.

Cette crise sanitaire est frappante par sa nature globale. A l’heure où la France déconfine, par exemple, elle sait que sa sécurité ne dépend pas seulement de ce qu’il se passe à l’intérieur de ses frontières, mais aussi de ce qu’il se passe ailleurs. Cette crise nous rappelle notre vulnérabilité commune – tant qu’un pays est affecté, aucun ne peut se croire en sécurité. C’est une réalité constante, mais cette crise très grave nous la rappelle.

La solidarité internationale est donc plus que jamais nécessaire. On a vu cette solidarité émerger à travers les villages, villes et communautés, en reconnaissance au personnel médical, en soutien aux voisins plus fragiles, aux aînés, aux malades. Il s’agit maintenant d’étendre cette solidarité au-delà des frontières et des différences, car la coordination, dans un monde souvent trop fragmenté, nous sera d’une grande nécessité.

Le centre Dakouna Espoir

Ce matin au centre Dakouna espoir dans le 6eme arrondissement de N’Djamena, une moto d’une valeur de 750 000 franc CFA a été offerte par AFROTONIX à DJESSANDJI INNOCENT un héros national qui a sauvé le 29 mai dernier la vie de 8 enfants d’une explosion d’une grenade en pleine ville de N’Djamena.

A cet Innocent a perdu sa main droite lors de son opération coup de cœur. Selon la représentante d’AFROTONIX, Netoue  précise que, l’enfant a posé un acte louable et d’ailleurs c’est pour la première au Tchad. Innocent a sacrifié sa vie pour sauver des vies mais hélas il a perdu sa main droite, donc cette moto lui est offerte  dans l’objectif de lui aider à subvenir à ses besoins.

Source: Jeune Afrique

Elle s’appelle Sobdibé Kemaye, écrivaine et artiste chanteuse Tchadienne

Elle s’appelle Sobdibé Kemaye, écrivaine et artiste chanteuse Tchadienne

Sobdibé Kemaye, née le 29 juillet 1970 à N’Djamena au Tchad. Une femme tchadienne très généreuse, battante et courageuse. Elle a fréquenté l’école primaire de Dembé dès le début de sa création. Ensuite elle a étudié au lycée de Léré l’actuel Lycée Ngarta-Tombalbaye, au collège Évangélique et au Lycée Félix Eboué de N’Djamena où elle a décroché le baccalauréat littéraire en 1992.

Elle a fait ses parcours à l’université de N’Djamena en Lettres Modernes ou elle a obtenu sa Licence en Linguistique.

Sobdibé Kemaye est également enseignante, artiste chanteuse et écrivaine qui en 2018 a écrit son premier livre « Le sexe féminin, une fatalité ? » Publié en 2018 à la maison d’éditions Toumaï.

De ce qui suit, elle a réalisé aussi des clips vidéo et audio qui sont disponibles :

Bii mawoukki (l’eau fraîche), c’est le titre d’une vidéo disponible sur sa chaîne YouTube qui signifie de l’eau fraîche, elle interpelle la femme tchadienne, africaine et du monde entier de devenir comme de l’eau fraîche pour leurs maris. Elle est l’ombre fraîche ou tout vient y reposer. C’est le signe de l’amour.

  • Cherté de vie : comme son nom l’indique, toute est chère aux marchés Tchadiens. Elle interpelle l’Etat d’alléger la tache aux femmes, elles souffrent. Elle appelle tout le peuple d’aimer le travail de la terre.
  • ZA moundang : elle fait appel au retour aux sources à ses frères et sœurs du peuple Moundang, ces peuples travailleurs, véridiques et exemplaires qu’ils reprennent leurs qualités d’avant.
  • Mo syee o : c’est la parole d’une femme à son mari, elle fait comprendre à son mari, s’il fera le tour du monde, épouserait une autre, elle reste et restera toujours la femme de ses enfants, elle ne bouge pas et reste toujours cimentée. Cette chanson est dédiée aux femmes opprimées.
  • Intégrité : Fait appel aux peuples tchadiens d’être intègre et honnête. Elle fait appel au vivre ensemble et cohésion sociale entre les filles et fils du Tchad.
  • 50 ans du collège évangélique : elle est dédiée à son établissement, le collègue évangélique ou elle a fait trois ans d’études.

Tu me le paieras, la voix d’une femme qui demande à son mari d’avoir laissé dans la solitude mais le payera un jour.

  • Zoomak Bigga kattir

Elle est Passionnée de la culture, la musique, la lecture, littérature et les partages d’idées.