Tchad: La 6em édition du Festival KOURA GOSSO est prévue du 04 au 08 2021

Tchad: La 6em édition du Festival KOURA GOSSO est prévue du 04 au 08 2021

La 6éme édition du FESTIVAL KOURA GOSSO est lancée officiellement ce mardi 19 avril 2022 à N’djamena, au restaurant Selessao Restaurant Lounge de Sabangali en présence des membres du comité d’organisation du dite, dirigé par Nétoua Ernestine, promotrice du Festival KOURA GOSSO, des artistes et journalistes.

Malgré l’achoppement et le cactus de cette année, la 6éme Edition aura lieu du 04 au 8 mai 2022 à l’Espace Culturel Talino Manu de N’Djamena au quartier Moursal, qui est le village artistique de Festival.

En effet, le festival Koura Gosso est un grand rendez-vous culturel majeur, c’est toujours une fierté pour le Tchad, pour promouvoir l’un des trésors les plus magnifiques de l’Afrique, continent d’émotions et de lumières de créateurs artistiques.

Également est un espace d’échange entre les artistes et les professionnels, est un espace de création, d’inspiration et de rayonnement n’est plus national mais continental. Il permet l’émergence de nouvelles des artistes naissants, nourris d’innovation, mixant les mondes, venant de l’Afrique.

Koura Gosso sera mêmement un levier très puissant pour offrir de véritables opportunités pour les jeunes et talentueux artistes qui y participeront, passionnés de leurs arts et qui surtout au plus profond de leur cœur, entretiennent la volonté réelle de le mettre au service du développement de leur pays.

De ce qui suit, plusieurs évènements culturels auront lieu à savoir les concerts, forums, salons et d’autres formations en entrepreneuriat. 

Un parcourt inspirant d’une brave jeune Tchadienne !

Un parcourt inspirant d’une brave jeune Tchadienne !

 Qui est la Dr Khadidja AHMADAYE ABGRENE ?

Spécialiste en santé publique, en Santé de Reproduction et Urgences Humanitaires, Dr Khadidja AHMADAYE ABGRENE est une jeune médecin dynamique, polyvalente avec une formation en gestion de projets.

La trentaine révolue, née à N’Djamena, la capitale Tchadienne, c’est une brave femme au regard espiègle avec un parcours exceptionnel.Après l’obtention de son Baccalauréat tchadien de second degré série D en 2002, elle décida de continuer le domaine de la médecine humaine car elle avait dès son bas âge la seule ambition d’être médecin ; raison pour laquelle elle intégra la faculté de Médecine de N’Djaména, mais face aux années élastiques et aux multiples grèves, elle décida de continuer ses études au BENIN à l’université de Parakou (Ecole de Médecine) où elle décrocha en 2013 un Diplôme de Docteur en Médecine (diplôme d’Etat). Ensuite, elle s’envola très rapidement au Cameroun, pays voisin du Tchad où elle intégra ensuite l’université Catholique de l’Afrique Centrale Yaoundé (UCAC) et sortit la tête haute en 2021 avec un Master en Santé Publique, option Epidémiologie.

Elle ne s’arrêta pas là, parce qu’elle s’est fixée des objectifs, en cette année 2022, la jeune Dr Khadidja AHMADAYE ABGRENE   n’a pas voulu rester après l’obtention de son Master en Santé Publique, curieuses d’apprendre davantage et motivé pour contribuer au bien-être de la population et surtout de couches vulnérables, elle décida cette fois-ci de s’inscrire à l’Institut de Formation et de Recherche Interdisciplinaires en Sciences de la Santé et de l’Education (IFRISSE)/BURKINA FASO, pays des hommes intègres, qui est une grande école de formation sous régionale, où elle obtint un Diplôme universitaire (DU) en urgences humanitaires et santé de reproduction.

En outre, elle avait suivi d’autres formations complémentaires à la recherche d’une perfection professionnelle, organisées par des organisations internationales et Universités Françaises, où elle obtint des certificats de distinction, des attestations de succès, et de suivi de formation.

Elle a su jouer sur tous les fronts, car mariée et mère de 04 enfants ! Pour elle, il suffit juste de s’organiser, définir ses priorités et se donner les moyens de les atteindre au prix des sacrifices quelque fois. Féministe hors pair, elle fait de la lutte contre les violences basées sur le genre, son combat quotidien.

Avec une vie professionnelle bien remplie, Dr Khadidja a travaillé au Centre de Diagnostic Médical « SANCTA MARIA » à Parakou au Bénin, dans les institutions internationales et nationales telles que l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM)/Tchad, l’ONG médico-nutritionnelle « ALIMA-Alerte Santé » à N’Djamena/Tchad, l’hôpital de la Renaissance, et l’Hôpital Général de Référence Nationale

Actuellement, elle assure le poste de Directrice adjointe à la Direction de la Santé Sexuelle et Reproductive/Ministère de la Santé Publique et de la Solidarité Nationale.

Cette vaillante jeune médecin, assure aussi d’autres responsabilités associatives, elle est respectivement la Secrétaire Générale de l’Association Femmes Médecins du Tchad « FMT », et la Chargée de la promotion féminine au Forum des Cadres pour le Développement de Dababa (FOCAD), Tchad.

 

 
Grande Interview avec Lya Sherley, une artiste musicienne d’origine Martiniquaise

Grande Interview avec Lya Sherley, une artiste musicienne d’origine Martiniquaise

Aujourd'hui nous vous présentons l’artiste musicienne Lya Sherley
Dans un premier temps, nous aimerions un peu plus vous connaître.

Lya Sherley : Je m’appelle Lya Sherley j’ai 29 ans, je suis d’origine martiniquaise et je vis à Montréal depuis maintenant 7 ans. Dans mon parcours scolaire, j’ai plusieurs diplômes (dans la restauration, la coiffure, l’esthétique cosmétique et parfumerie, l’organisation évènementielle…) et au niveau de ma carrière professionnelle actuellement je travaille dans la gestion des médias sociaux. Je suis l’aînée d’une famille de 5 enfants et actuellement je suis un cœur à prendre. Au niveau de mes activités j’aime bien passer du temps entre amis et en famille.

Quand, comment et qu’est-ce qui vous a poussé de vous lancer dans cet univers artistique/musical ? Et en quelle année précisément ?

Lya Sherley:Je me suis réellement consacrée à la musique à mon arrivée au Canada en 2016. Ma rencontre avec l’écriture s’est plutôt faite à mon adolescence. Pourquoi avoir attendu tout ce temps avant de m’y mettre complètement je pense que je n’avais pas la force mentale nécessaire à l’époque pour entrer dans ce milieu.

Vos parents vous soutiennent-ils dans votre projet ? Comment ont-ils accueilli votre choix dans la carrière artistique ?

Lya Sherley : Oui, ma mère m’a toujours soutenue, c’est même ma première fan comme elle aime le dire. Elle m’a toujours dit je préfère que tu ne gagnes pas beaucoup d’argent mais que tu fasses ce qui te plaise que tu sois malheureuse en étant riche, mais que tu n’aimes pas ton travail.

Bien évidemment j’ai la tête sur les épaules et je sais que je ne peux pas pour à l’instant tout lâcher pour la musique c’est pour cela que j’y travaille dur pour que bientôt je puisse jouir de mon art à 100%. 

Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans votre métier et que proposez-vous pour y remédier ?

Lya Sherley : Au départ, ma première difficulté a été d’être mal entouré et d’avoir fait confiance aux mauvaises personnes. Mais quand on sait c’est ce que l’ont fait et où l’on va, donc on au moins l’opportunité de se faire avoir.

Vivez-vous de votre art musical ?

Lya Sherley : Non je ne vis pas de mon art pour le moment, mais dans bientôt je l’espère bien.

Comment vous voyez l’avenir de la musique à Montréal ? Et quelle comparaison faites-vous par rapport aux autres pays que vous avez avec vécu ?

Lya Sherley : Je le vois plutôt d’un bon œil, sauf que, les médias québécois ne sont pas très ouverts à la nouveauté et qu’ils sont très conservateurs. Mais plusieurs artistes commencent à ouvrir la voix et tout doucement les choses progressent.

En ce qui attrait des médias afro caribéens, je ne souhaite pas vraiment m’étaler sur la question. Ce qui est certain, c’est que, si tout le monde joue le jeu, la vie serait beaucoup plus simple pour les artistes émergents de notre communauté.  

Comme vous vivez actuellement à Montréal, quel rôle social jouez-vous ?

Lya Sherley : Montréal c’est l’une des plus belles choses qui me sont arrivées, j’ai eu pas mal d’opportunités que je n’aurais jamais eues si j’étais resté en France. Je ne regrette en aucun cas mon choix. Même si parfois je vis des choses compliquées, je me dis toujours que finalement ma vie est vraiment mieux ici.

Quel est votre rêve d’artiste chanteuse ?

Lya Sherley : Mon rêve en tant qu’artiste bien évidement, c’est de vivre de la musique. 

Pouvoir continuer de m’épanouir, faire un album pourquoi pas et pleins de concerts. Mais en vrai pour moi, ce n’est que du bonus. Car, déjà avoir osé franchir le pas, c’est déjà ma grande victoire.

Pouvez-vous dire, combien d’albums vous avez dans votre actif ? Et quel est votre dernier album ou single ?

Lya Sherley : Je n’ai pas encore d’album à mon actif, en revanche des singles j’en ai déjà une dizaine à mon actif et il y en aura encore bien d’autres prochainement.

Comment vous voyez vous dans les cinq prochaines années ? Pensez-vous à former d’autres jeunes dans le domaine musical ?

Lya Sherley : Dans les 5 prochaines années ça me paraît tellement loin, avec un Ep ou un album de sortie, avec pleins de dates de concert de prévues.

Former d’autres jeunes dans le milieu de la musique, pour l’instant je ne me sens pas ‘légitime et je n’ai pas la prétention de pouvoir jouer ce rôle, mais dans plusieurs années pourquoi pas car j’ai quand eu le meilleur des professeurs et jusqu’à aujourd’hui je peux encore compter sur ses conseils et ça n’a pas de prix.

Si vous deviez prodiguer un conseil à toutes ces personnes qui souhaiteraient devenir un jour artiste comme vous, que diriez-vous ? 

Lya Sherley : Ayez un mental solide car c’est un milieu vraiment compliqué, soyez bien entouré et surtout formez-vous pour éviter de mauvaises surprises.