CÉRÉMONIE DE PRÉSENTATION ET DE DÉDICACE DU LIVRE Tchad « De la kakistocratie au syndrome de chenilles » de l’auteur Dobian Assingar.

CÉRÉMONIE DE PRÉSENTATION ET DE DÉDICACE DU LIVRE Tchad « De la kakistocratie au syndrome de chenilles » de l’auteur Dobian Assingar.

La cérémonie de présentation et de dédicace du livre Tchad « De la kakistocratie au syndrome de chenilles » publié aux éditions Toumaï a eu lieu ce 26 février 2022 au CEFOD.

DOBIAN ASSINGAR est Né le 13 décembre 1956 à MANBOYE par BEBEDJA dans la Province du Logone oriental au Tchad. Il a eu une formation et une carrière particulièrement atypiques. Comptable de formation, il est titulaire d’un DESS obtenu au Centre d’Études Financières, Économiques et Bancaires de Paris, d’un diplôme de pilotage obtenu à l’École de pilotage de Dijon Longvic et de plusieurs certificats en gestion comptable, en journalisme, en passation de marché et en justice internationale.

L’auteur a pris le plaisir de présenter son livre, en présence de la presse, du haut cadre du pays, des responsables des organisations internationales et nationales, auteurs, écrivains, étudiants, amis de la société civile et membre de la famille.

L’auteur, à travers son livre, qui traite de multiples sujets de la société et donne une vision claire et précise des choses de la vie politique, sociale et économique du Tchad. Il dénonce la mal gouvernance et la gestion clanique et raciale de l’Etat durant trois décennies par le régime du feu Marechal Idriss Deby. Ensuite, il dévoile le pouvoir du pire ou la kakistocratie, affligée par la banalisation de l’Etat, également il dénonce les comportements malsains et l’absence d’amour pour la patrie par certains individus, qui ont guidés par l’esprit de pillage de l’Etat.

Pour Dobian « ce livre, aborde toutes les questions que se posent celles et ceux, qui souhaitent comprendre comment un Etat s’effrite, une République chavire et comment l’anarchie s’installe devant un peuple résigné, qui fait face à un régime de faussaires et d’innombrables lacunes dans la gouvernance. En décortiquant le terrorisme d’Etat et les institutions de la République au service du mal, les pratiques mafieuses, la traite des êtres humains, la corruption et la peur du tchadien par le tchadien, ce livre nous rappel sans cesse comment nous en sommes arrivés là !

Le livre que nous résumons ainsi : nos gouvernants nous ont trompés, nos vertus sont piétinées, notre histoire est pervertie, notre foi est atteinte pour ainsi dire que notre âme est blessée. Notre pays le Tchad est devenu méconnaissable, car aujourd’hui, c’est l’appartenance éthique qui prime sur l’identité nationale, quand il s’agit d’offrir des bourses d’études ou d’emplois aux citoyens. Et chaque fois qu’un évènement malheureux se produit, au lieu d’en juger les origines politiques, sociales ou le caractère personnel de l’affaire, on appréhende les choses de façon subjective, en termes d’ethnie de région ou de religion. »

Les Editions le Souffle et l’auteur Dobian Assingar vous invitent à la cérémonie de présentation et de dédicace du livre « Le Tchad de la kakistocratie au syndrome de chenilles »

Les Editions le Souffle et l’auteur Dobian Assingar vous invitent à la cérémonie de présentation et de dédicace du livre « Le Tchad de la kakistocratie au syndrome de chenilles »

Les Editions le Souffle et l’auteur Dobian Assingar vous invitent à la cérémonie de présentation et de dédicace du livre Tchad « De la kakistocratie au syndrome de chenilles « 

La cérémonie se tiendra ce samedi 26 février 2022 à partir de 12H précise au Centre d’Etudes et de Formation pour le Développement (CEFOD), dans la grande salle multimédia.

Biographie de l’auteur

« DOBIAN ASSINGAR est Né le 13 décembre 1956 à MANBOYE par BEBEDJA dans la Province du Logone oriental au Tchad. Il a eu une formation et une carrière particulièrement atypiques. Comptable de formation, il est titulaire d’un DESS obtenu au Centre d’Études Financières, Économiques et Bancaires de Paris, d’un diplôme de pilotage obtenu à l’École de pilotage de Dijon Longvic et de plusieurs certificats en gestion-comptable, en journalisme, en passation de marché et en justice internationale.

Il a longtemps dirigé l’administration et la finance de l’Office National de développement Rural avant de prendre sa retraite. Ancien Président de la Ligue Tchadienne des Droits de l’Homme (L.T.D.H), premier Président de la Radio FM Liberté, Ancien Vice-président de la Fédération Internationale des Ligues des Droits de l’Homme (F.I.D.H) et actuel Président d’Honneur de la LTDH et Délégué permanent de la FIDH auprès de la CEMAC. »

Poème de N’djeboua David N’djeboua

Poème de N’djeboua David N’djeboua

Terroriste d’Afrique

Les hommes que tu massacres ne sont pas tes ennemis

Les femmes que tu violes ne sont pas tes objets

Les enfants que tu maltraites ne sont pas tes jouets

Terroriste,

Quel genre d’homme es-tu ?

Quel genre de cœur as-tu ?

Préfères-tu massacrer tes frères pour le plaisir des autres ?

Préfères-tu violer tes mères pour te faire aimer par les autres ?

Préfères-tu laisser des orphelin-e-s, rien que pour le profit des autres ?

Terroriste d’Afrique,

Des hommes que tu tues jour et nuit sont tes frères

Les femmes que tu violes incessamment sont tes mères

Les enfants que tu maltraites sont tes enfants

Tu es un fruit d’Afrique

Ne pousse pas tes frères à te maudire

Arrête de faire verser des larmes aux pauvres innocents

Arrête de faire couler le sang de tes frères pour les causes des autres

Arrête de détruire l’avenir de tes jeunes frères et sœurs à cause d’un pouvoir quelconque

Ma plume est inconsolable,

Ma plume est accablée,

Ma plume est attristée

Terroriste d’Afrique,

Ecoute le cri de mon stylo

Ecoute le cri de mes maux

Il est temps d’embrasser le Burkina avec un cœur remplit de joie

Il est temps de dire que le Nigeria est chez moi

Il est temps d’épouser le Mali avec la paix

Il est temps de dire que le Tchad est mon frère

Il est temps de reconstruire le Cameroun avec fraternité

Il est temps…

Il est temps…

Terroriste d’Afrique, mon frère de cœur !

 

Le retour au Jardin d’Eden de Jean-Bosco Manga

Le retour au Jardin d’Eden de Jean-Bosco Manga

Le retour au Jardin d’Eden de Jean-Bosco Manga, 130 pages, Minico Éditions, Tchad, 2015

Préface de Dr Ngaoudandé R. Ilro, Enseignant-chercheur à la Faculté des Lettres (…)L’exploitation du pétrole a suscité beaucoup d’espoir au sein de la population vivant sur le site pétrolier tout comme tous ceux qui sont attirés par cette manne (bailleur de fonds, manœuvre, visiteur, prostituée, marabout, domestique, etc.…). 

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Mais ils vont très vite désenchanter. L’euphorie à l’ouverture du chantier ne fera pas long feu parce que les manœuvres sans qualification seront remerciés après quelques deux ans et demi de durs travaux. La suite des travaux techniques exigent une certaine qualification.

Ces ex-travailleurs vont commencer le supplice de Tantale. D’autres comme Kocoumbo d’Aké Loba, au lieu de reprendre les activités agricoles ou l’élevage qu’ils avaient pratiqués avant le pétrole vont continuer à vivre dans l’illusion la plus totale sans un lendemain meilleur. D’autres encore rêvent prendre le chemin de l’exil sans écouter les sages conseils de Wangsong qui considère que le développement de Tamsirna passe d’abord par l’agriculture et l’élevage et pas forcément par le pétrole aux conséquences désastreuses pour l’environnement.

La pièce est bâtie sur les réalités que vivent les ex-travailleurs dans les sites pétroliers. Beaucoup d’entre eux ont perdu les anciennes habitudes et il leur est difficile de revenir à leur situation avant le pétrole. Cette manne est devenue pour eux une malédiction plutôt qu’une bénédiction. C’est la triste réalité de nombre de pays surtout africains où le pétrole est exploité.

Cette pièce, bien qu’écrite, mérite d’être non seulement vue mais aussi de réfléchir pour une prise de conscience en vue de transformer notre environnement non pas par le pétrole qui détruit la nature mais plutôt par l’agriculture et l’élevage.

Le retour au jardin d’Éden n’est pas un livre de plus. Qu’il ne vienne pas occuper un coin de notre bibliothèque. Mais c’est une pièce qui vient à son heure pour opérer une transformation pour un changement durable dans la société surtout parmi les ex-travailleurs dans les sites pétroliers et dans le monde. Il mérite d’être lu et d’être vu.

Dr NGAODANDÉ ReoutagIlro

Enseignant-chercheur à l’Université de N’Djaména ,Faculté des Langues, Lettres, Arts et Communication et Département de Lettres Modernes.

 

DOUKA EHBA, Sociologue – écrivain Tchadien

DOUKA EHBA, Sociologue – écrivain Tchadien

DOUKA EHBA, Sociologue – écrivain est un jeune écrivain Tchadien, né le 11 mars 1982 à Gounou-Gaya dans la région de Mayo-kebbi Est au sud du Tchad. Sociologue spécialiste de population et développement. Il est diplômé du Centre de Recherche et de Formation Doctorale de l’Université de Yaoundé 1, également il est défenseur des Droits humains et militant de la société civile. Il est actuellement le Directeur General de l’Institut Universitaire des Sciences et d’Administration de N’Djamena, consultant dans les bureaux d’études et formateurs dans plusieurs Instituts.

À cet effet, Il à son actif trois œuvres parues aux Editions Toumaï à savoir :

  • Participation des Collectivités Locales du Tchad au Développement Economique et Social, (Octobre 2019) ;
  • Les bourbiers de la vie, Recueil de nouvelles, (Octobre 2020) ;
  • Périple idyllique, Roman sortira en mars prochain.
 »La disgrâce du tyran » de Jean Bosco Manga

 »La disgrâce du tyran » de Jean Bosco Manga

Résumé : « Le roi Wangsirna qui tient en haleine, d’une main de fer, depuis plus de deux décennies le royaume de Tamsirna, est plus que jamais confronté à la plus rude insurrection qui va sonner le glas de son règne. Lâché par les siens, isolé par les puissances coloniales, le roi qui rumine avec amertume cette décrépitude en s’en prenant à son Marabout Djèsiijag, ne trouvera soutien et réconfort précaires qu’auprès de la reine Mannkom et de ses fidèles conseillers Arkali et Kaoutouin. Pris dans la tourmente d’un pouvoir agonisant, usé par l’effet des vicissitudes d’un long règne qui a fini par l’abimer lui-même, le roi sera capturé vivant par les insurgés lorsqu’il tentait de défendre désespérément son palais par une répression sanglante de la sédition. Traduit devant la Haute Cour de Justice, le Procureur royal, au cours d’un procès expéditif, requiert la peine de mort contre lui. C’est devant ce dilemme défendu farouchement par les Avocats des deux parties au procès, et qui repose la pertinente question du châtiment suprême à infliger aux grands criminels que la Haute Cour de Justice du royaume est appelée à trancher sur le sort judiciaire qui sera réservé au roi déchu. »

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Préface de Augustin Tabo, Maître de conférence à l’Université Paris Descartes (France), Écrivain…

(…)En relisant une dernière fois les pages de  »La disgrâce du tyran », minutieusement et brillamment écrites par Jean-Bosco Manga, je ne peux que souhaiter avec ardeur d’atteindre le grand nombre de lecteurs possibles et la réussite.

Parler de l’homme et de l’auteur, n’est pas chose aisée. Juriste de formation, journaliste, enseignant et militant engagé à la fois, Jean-Bosco Manga est bien de son époque. En assignant à son œuvre littéraire une fonction sociale déterminante, il adopte une démarche comparable en plusieurs points à celle des grands écrivains : Césaire, Camus, Fanon, Baba Moustapha pour ne citer que ceux-là.

Riche de multiples facettes,  »La disgrâce du tyran » qui veut éveiller les consciences, propose un théâtre d’édification. En effet, Albert Camus disait : « Le théâtre de notre époque est un théâtre d’affrontement, il a la dimension du monde, la vie s’y débat, lutte pour la plus grande liberté, contre le plus dur destin et contre l’homme lui-même. »

Dans cette pièce de théâtre, Jean-Bosco invite le lecteur à suivre l’inexorable et la brutale chute d’un roi despotique jusqu’à un procès qui le mènera à répondre aux graves accusations de haute trahison, crime contre l’humanité, crime économique, toutes passibles de la peine capitale.

A travers la diversité des inflexions, l’on retrouve cette qualité sans cesse majeure du ton :

« Comment peut-on continuer à garder le silence devant ce règne de l’arbitraire et de la terreur quand on nous prive, avec nos femmes et nos enfants, de la jouissance des richesses communes du royaume ?

Comment se taire quand ces oppresseurs osent menacer, emprisonner, torturer et liquider systématiquement et en toute impunité, toutes celles et tous ceux qui ont l’intrépidité de

dénoncer cette mauvaise gouvernance ?

Comment pouvons-nous accepter d’être aux yeux de nos enfants et de nos femmes des effarouchés exilés dans notre propre royaume, des hommes qui manquent d’audace, de

toupet et ne peuvent jamais oser pour changer leur destin ?»

Inspiré par la situation dramatique qui touche bon nombre de pays, en particulier en Afrique, gangrenés par la gouvernance autoritaire, kleptocratique des chefs d’Etats sans scrupules, l’auteur a su composer un texte très actuel, une satire engagée et sans concessions qui ne manquera pas d’éveiller les consciences et d’ouvrir le débat sur le sort judiciaire à réserver aux tyrans. »

Jean-Bosco Manga, La disgrâce du tyran, théâtre, 114 pages, Ed. Toumai, N’Djaména (Tchad), 2018

 

 

 

 

Festival International « Le souffle de le Harmattan», 7ème édition 2020

Festival International « Le souffle de le Harmattan», 7ème édition 2020

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Point de presse du directeur artistique Sosthène Mbernodji (Maison de Quartier 
Chagoua)

Mesdames et messieurs les journalistes,
L’objet de ce point de presse est de vous annoncer officiellement la 7ème édition du Festival international « Le souffle de l’harmattan » qui se tiendra cette année 2020 dans un contexte de pandémie. Le Burkina Faso, pays à l’honneur, ne peut être au rendez-vous avec ses auteurs à cause de la COVID-19. Cette 7ème édition aura lieu du 09 au 12 décembre 2020 à N’Djaména.

 Le thème est : « L’écrivain en temps de crise ». 
Le Souffle de l’harmattan, festival majeur par le nombre des éditions, fixera ses amarres comme à l’accoutumée avec des réflexions plus profondes sur l’avenir des Lettres et arts au Tchad. Mais sur toutes les préoccupations humaines. Nous assurons l’opinion du respect strict des mesures barrières en vigueur. 
Comme vous le savez si bien déjà, les nobles objectifs assignés à ce festival sont entre 
autres de :

Créer un cadre de retrouvailles des écrivains et auteurs du Tchad et d’ailleurs ;

  • Promouvoir la langue française et l’universalité des singularités littéraires ;
  • Rendre la littérature africaine et du monde visible et accessible au public ;
    Déceler les talents cachés ;
  • Valoriser les vertus liées à l’écriture ;
  • Susciter le goût de lecture au public jeunes et adultes ;
  • Brasser les jeunes élèves et étudiants sous le voile de la littérature ;
  • Inter-échanger avec la jeunesse sur les questions sociales de l’heure.

Donc, « Le souffle de l’Harmattan » reste le seul cadre de formation, de promotion des écrivains et de valorisation du livre au Tchad. 
Une palette d’activités à mener durant cette période du 09 -12 décembre 2020 : 

  • Présentations de livres et dédicaces des auteurs ; 
  • Conférences thématiques ;
  • Séances de lecture ; 
  • Exposition photos des éditions précédentes et de quelques personnalités de la
  • Littérature tchadienne ; 
  • Cafés littéraires dans des lycées ;
  • Excursions ; – Émissions radiophoniques et télévisées ; 
  • Contes et slam
  • Mais surtout la Remise des distinctions aux écrivains.

Aujourd’hui, plus que jamais, il est important de lire alors que les populations vivent le sinistre de covid–19. Le pouvoir des livres doit permettre de combattre l’isolement, renforcer les liens entre les humains et élargir les horizons. Le souffle de le harmattan est le bon moment pour célébrer le livre, l’importance de la lecture dans nos vies. Nous sollicitons le soutien de tous pour la réussite de l’édition. 
Je vous remercie.

 

 »LE DROIT DU TRAVAIL AU TCHAD »

 »LE DROIT DU TRAVAIL AU TCHAD »

Résumé

En effet,  »le droit du travail occupe une place importante dans le milieu professionnel. Dans ce livre, vous trouverez l’ensemble des connaissances nécessaires à la compréhension de ce droit au Tchad, présenté de façon claire, synthétique avec des illustrations pratiques. Il intègre les textes législatifs et réglementaires les plus récents, mais aussi, tient compte de l’intrusion des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (N.T.I.C), notamment le télétravail dans le monde actuel du travail, sans perdre de vue les implications juridiques de la Covid-19 sur les contrats de travail en cours d’exécution. Sous forme rédigée, cet ouvrage est une synthèse rigoureuse, pratique et à jour de l’ensemble des connaissances que l’usager doit avoir sur cette matière. »

L’Auteur

Juriste de formation, Journaliste autodidacte et Gestionnaire des Ressources Humaines de profession, Jean-Bosco Manga fût Responsable des Ressources Humaines de l’Hôtel Mercure “Le Chari” de N’Djaména, Directeur Administratif et des Ressources Humaines du Groupe Mian Tchad, Responsable Monitoring, Appui-conseils et Accompagnement du Groupe de Recherches Alternatives et de Monitoring du Projet Pétrole Tchad-Cameroun (GRAMP-TC), Correspondant local de la Radio Internationale ‘’Deutsche Welle’’ (Voix de l’Allemagne) au Tchad, Journaliste-collaborateur de la Radio FM Liberté 105,3 MHz et Présentateur de l’Émission télévisée de littérature “Agora des Lettres” à la Télé Tchad. Enseignant vacataire, l’auteur a dispensé des cours de Droit à l’Institut Supérieur Polytechnique “La Francophonie” (actuelle Université Polytechnique), à HEC-Tchad et à Sup’Management (Réseau Université Intercontinental Libre) de N’Djaména. Il est actuellement Consultant en Droit et Gestion des Ressources Humaines auprès de certaines sociétés et entreprises du Tchad.

 »Le droit du travail au Tchad », manuel de droit (réédité) est le sixième ouvrage de l’auteur après  »Le réquisitoire des parias », roman, paru aux Éditions Sao (Tchad) en 2010,  »La chronique judiciaire », manuel de journalisme, paru à Minico Éditions (Tchad) en 2014,  »Le retour au jardin d’Éden », Théâtre, paru à Minico Éditions (Tchad) en 2015 et  »La disgrâce du tyran », paru aux Éditions Toumaï en 2019.

Le prix proposé par l’éditeur est de 20.000 FCFA.
Résumé du livre de l’écrivain DOUKA EHBA « Participation des collectivités locales du Tchad au Développement Economique et Social »

Résumé du livre de l’écrivain DOUKA EHBA « Participation des collectivités locales du Tchad au Développement Economique et Social »

Le présent travail intitulé « Participation des collectivités locales du Tchad au développement économique et social » émane de l’observation d’une discordance entre la situation économique et sociale des collectivités locales au Tchad et le fait de la décentralisation censée marquer leur participation effective. Cette discordance soulève le problème de la faible participation dans les communes du Tchad.

Partant de cette orientation, l’objectif principal de cette étude est de comprendre et d’expliquer les phénomènes qui suscitent ou qui bloquent la participation au développement économique et social des communes du Tchad. Pour atteindre cet objectif, une enquête de terrain a été menée ; elle a permis de soumettre les hypothèses à l’épreuve de la vérification.

Et l’hypothèse centrale souligne que le manque d’accès aux informations dû à l’analphabétisme, l’insuffisance de transfert des compétences et des ressources et l’inadéquation des stratégies sont à la base de la faible participation. Basée sur une méthodologie à la fois qualitative et quantitative, cette étude a mobilisé les théories de l’action collective et l’analyse stratégique.

Pour la collecte des données, elle a fait appel à l’observation directe, l’analyse documentaire et la technique d’entretien. En plus, l’interprétation du corpus des données s’est faite par l’analyse de contenu, la définition des règles et niveau d’analyse, la catégorisation et l’usage de l’outil informatique.

Fondés dur la crédibilité et la fiabilité, nos résultats montrent que la faible participation émane des réalités socioéconomiques du Tchad qui oscillent entre crise d’emploi, explosion du chômage et expansion du secteur informel. L’introduction d’un projet dans l’arène politique locale est confrontée à une dynamique complexe des logiques d’action et d’enjeux de pouvoir. On constate un décalage quasi inévitable entre les collectivités visées et celles qui réellement participeront et influenceront les actions d’un projet afin de tirer profit des ressources qu’il introduit dans l’espace urbain.

Ainsi, le modèle de participation du Tchad, fondé sur la réalisation de diagnostics participatifs ainsi que sur la mise en place des structures censées assurer la participation des collectivités à la prise de décision, s’avère éloigné des ambitions qui lui sont attribuées.

La méconnaissance ou plutôt l’ignorance qu’a le pouvoir central des mécanismes de paupérisation de l’espace politique local a pour conséquence l’instrumentalisation du projet par les pouvoirs locaux. Dans le contexte où ces acteurs se trouvent dans l’incapacité d’orienter la participation de manière à ce qu’elle bénéficie aux plus démunis, non seulement les projets ne remettent pas en question les rapports d’inégalité et de domination au sein des collectivités locales mais peuvent même induire une exclusion accrue des groupes d’acteurs les plus pauvres.

La vie de l’auteur

DOUKA EHBA est né le 11 mars 1982 à Gounou-Gaya au sud du Tchad. Sociologue spécialiste de population et développement, il est diplômé du Centre de Recherche et de Formation Doctorale de l’Université de Yaoundé I. Défenseurs des droits humains et militant de la société civile, il est actuellement le Directeur Général de l’Institut Universitaire des Sciences et d’Administration de N’Djaména et consultant indépendant.